Derrière Akiza il y a Robinson né en 1976 et vivant à Toulouse. Après 4 ans en arts appliqués, formation sur la lettre, le signe, le design graphique; l'artiste continue son parcours dans la calligraphie en allant à Tokyo où il va même recevoir un prix de typographie. Après quelques pas dans les milieux fetish, la poupée Akiza prendra forme.

C'est dans un univers propre à lui et quelque peu en marge que cet artiste nous entraîne dans ses amalgames de lignes, signes et calligraphie noirs et blancs. Entre sensualité et sexualité, Akiza peut déconcerter et inquiéter au travers de son monde contrasté, riche en demi-teintes et faux semblants.

Les influences sont multiples et naviguent entre Aubrey Beardsley, les câbles du Japon, les gares, Gustave Moreau, Otto et sa dictature, Egon Schiele, Klimt, Emily Strange, Mark Ryden, Hello Kitty, Suicide Girls, les suspensions, le Noir, les contraintes, les camisoles, ce qui tire et ce qui serre, les cliniques, le vinyl et la neige.

Jeu d'images sur l'identité, le dénombrable, l'épure et le sordide, l'artiste aime a représenté des personnes croisées lors de rencontres, de divers soirées fétiches d'où une série d'Akiza sépciales inspirée de beaucoup de modèles fetish, parmi lesquels nous retrouvons Coralie Trinh-Thi, Amélie Nothomb. L'artiste explique d'ailleurs ceci en quelques mots: "Je dédie et précise une Akiza à une personne. M'inspirant de son univers, de son apparence, de ses goûts de ce qu'elle m'inspire. C'est un portrait en Akiza. Représenter par un personnage qui aura toujours le même visage mais une infinité de corps différents. Un langage mi figuratif, mi abstrait."

Vous pouvez découvrir Akiza sur le site http://www.akiza.net/ ou encore mieux en vous rendant à l'exposition qui débutera le 1er avril jusqu'au 12 mai au Cabinet des Curieux. Egalement très bientôt le livre "Mute" aux éditions Ragage, sans oublier le prêt à porter et les sacs.

En utilisant beaucoup d'éléments divers tels la culture pop japonaise, l'histoire de l'art, la science-fiction, les posters de propagande chinois et la vie réelle, Chris Scarborough produit un travail qui explore le côté sombre et les limites culturelles d'une société qui s'érode.

En travaillant dans la photographie et le dessin, les images méticuleusement détaillées de Scarborough de personnes manipulées selon des principes de l'animation japonaise sont une exploration des concepts culturels et une transposition de ce qui est pour nous, mignon, beau ou parfait.

Dans des travaux plus récents l'artiste part de ces constats en incluant un examen de la violence des dessins animés surtout en utiliant l'anthromorphisation, l'idée de donner des motivations humaines, des caractérisques ou d'autres attributs aux choses non humaines (comme le temps ou la nature) ou la guerre et ses différents aspects. 

Ce qui par exemple est acquis comme mignon par tout le monde à un certain moment peut devenir grotesque ou vice versa. De cette manière Scarborough crée des images qui laissent le spectateur incapable de regarder au loin par peur de râter une détail qui leur révèlerait tout.

http://www.scarboy.net/

Journaliste dans le domaine musical et culturel depuis quelques années, Aliz a eu la chance de rencontrer bon nombre d'artistes talentueux.

Etant également modèle photos, cette dernière à également eu l'occasion de travailler au côté de très bons photographes.

Vite frustrée de passer autant de temps à admirer le travail des autres, c'est en toute logique qu'elle a décidé de passer de l'autre côté de l'objectif afin de créer ses propres visions...

Composé de 23 thèmes, certains racontant de vraies petites histoires, je vous invite fortement à découvrir son portfolio sur http://www.visualyz.com/HTML/Menu.html.

Artiste russe, Vania Zouravliov est inspiré pour des influences aussi divers que la Bible, la Comédie Divine de Dante, le graphisme japonais, le folklore romantique russe, la culture pop ou encore les premières animations de Disney et les indiens nord-américains.

Enfant prodige dans sa patrie, il fût soutenu par beaucoup de musiciens classiques influents incluant Ashkénase, Spivakov ou encore Menuhin. Des émissions télévisées lui furent consacrées et il fut présenté aux artistes communistes célèbres, parrains du réalisme socialisme parlant de son travail comme étant inspiré par le Diable. A l'âge de 13 ans, Vania exposait internationalement: Canterbury (plusieurs fois) ainsi que Paris, Colmar et Berlin. Par la suite il partit étudier au Royaume Uni et commença à faire des illustrations pour le Scotsman et des comics pour Fantagraphics et Dark Horse aux Etats Unis.

Ses plus récents projets ont été pour "The information" de Beck et le National Geographic. A la fois complexes et pleines de symbolisme, ses illustrations aux références sadomasochistes sont aussi bien provocatrices que sensibles.

http://bigactive.com/illustration/vania-zouravliov/general-portfolio

Designer, peintre et illustrateur britannique vivant et travaillant au Japon depuis 1993, Trevor Brown explore les paraphilies (attraction ou pratique sexuelle qui diffère des actes sexuels considérés comme faisant partie d'une sexualité normale), telles que la pédophilie, le BDSM (bondage et discipline, domination et soumission, sado-masochisme) et d'autres thèmes fétichistes avec un esprit peu commun.

L'art de Trevor Brown fut l'un des sujets du livre Apocalypse Culture II d'Adam Parfrey, du magazine ANSWER Me! de Jim Goad, ainsi qu'un grand nombre de publications. Son travail a été utilisé pour un grand nombre de couvertures de cd, incluant ceux de Deicide, Whitehouse, GG Allin, Kayo Dot et Venetian Snares mais également pour des vêtements ou encore des préservatifs.

Il est souvent comparé à Mark Ryden, également connu pour la représentation de personnages enfantins dans des positions de détresse. Cependant, les thèmes de son travail s'étendent aussi aux accidents de voiture et l'univers de Crash! de J.G. Ballard, aux abattoirs, et à la pornographie japonaise.

Trevor Brown expose majoritairement à Tokyo, Los Angeles ou en Italie.

Assez provocant pour un large public je vous laisse savourer ou pas...

http://pileup.com/babyart/_top.htm

Tavish est un artiste internationalement reconnu. Il partage sa vie entre San Fransisco et Montréal. Son environnement culturel va de l'Ecosse à Taïwan, une combinaison inhabituelle  qui peut expliquer le mélange d'influences européennes et asiatiques dans son style.

Son travail a été récemment édité dans "Illustration now" par Taschen.

Dans beaucoup d'oeuvres récentes de Tavish, l'on peut voir une jeune fille aux cheveux verts nommée Lichen, héroïne d'une série en cours, reflet d'un personnage dans un concept moderne. Un produit de notre temps, manifestement commercial, les origines de Lichen sont comme suit: orpheline très jeune, Lichen a passé son enfance dans un couvent. Elle découvrit une cachette rempli de magazines illicites et de bandes dessinées underground cachés dans la cellule d'une soeur. Inspirée par ces histoires fantastiques, elle partie en courant pour vivre une vie de hors-la-loi, errant de ville en ville et volant les magasins hauts de gamme dernier cri ainsi que les sociétées multinationales de la même façon. Peu de personnes savent quelque chose d'elle et ses apparitions sont très rares.

http://www.acidtwist.com/gallery/

http://www.behance.net/tavish 

Tara Mc Pherson est née à San Francisco en 1976 et a grandi à Los Angeles. Elle est peintre, poster artist et illustratrice freelance à New York. Elle crée son art en s’inspirant des gens et de leurs drôles de manières, ses personnages semblent répandre une innocence idéalisée avec un peu de sagesse durement gagnée dans les yeux. Se souvenant de beaucoup de sujets de l’enfance et des bonnes vieilles expériences de la vie, elle crée des images à la fois provocantes et séduisantes.

L'artiste est très polyvalente: bande dessinées, et couvertures pour DC Vertigo, publicités et illustrations éditoriales pour des compagnies telles que Pepsi et Spin Magazine et de nombreuses affiches de concerts pour des groupes de rock comme Beck, Modest House, Mastodon et Death Cab For Cutie. Elle expose ses peintures et sérigraphies dans les galeries d’art du monde entier.

Elle travaille actuellement sur un roman graphique entièrement peint pour DC Vertigo Comics, des peintures pour sa prochaine exposition en galerie, conçoit une nouvelle ligne de toys pour Kidrobot basée sur ses personnages et donne des cours d’Illustration Conceptuelle à Parsons à NY.

http://www.taramcpherson.com/

Agée de 23 ans, Natalie Shau vit à Vilnius en Lituanie. Travaillant principalement avec l'aide du numérique, ses oeuvres sont le résultat d'un savant mélange entre la photographie, les éléments 3D et la peinture digitale. Elle manipule des photos sur le logiciel Photoshop essentiellement, avec collages ou peintures numériques, pour créer un univers onirique, sombre, gothique ou féerique.

L'artiste aime inventer des créatures surréalistes et étranges, fragiles et puissantes en même temps. Son style est influencé par des images religieuses, des illustrations de contes de fées, des histoires de fantômes ("Les noces funèbres" de Tim Burton par exemple), beaucoup de peintres classiques et modernes ou des musiques de type death rock/dark folk. 

Déjà connue en Allemagne et Pologne, Natalie Shau travaille pour beaucoup de groupes musicaux, d'écrivains ou de styliste et tout particulièrement pour de fameux lables de musiques comme Sony BMG (Monica Naranjo), Century Media (LAcuna Oil, Poisonblack, The Agonist), Island Def JAm (Kerli)...

http://natalieshau.carbonmade.com/

Lori Earley a transformé le paysage de l'art figurative et surréaliste en un art contemporain du XXIème siècle depuis qu'elle a commencé à exposer ses tableaux en 2004.

Née à New York, Earley était une artiste accomplie et douée dès son plus jeune âge. A son adolescence, elle s'est découvert un style distinct en peignant des sujets profondement personnels. Elle étudie tout particulièrement la peinture à l'huile dans une fameuse école d'arts plastiques de New York.

Sa passion innée pour exprimer les humeurs et émotions sur les toiles ou le papier en utilisant la peinture ou le crayon a été vite reconnue aussi bien aux Etats-Unis qu'à l'étranger. Ses personnages authentiques, stylisés et allongés font échos à des éléments maniéristes et à l'éclairage dramatique de la période baroque. Son réalisme déformé a attiré l'attention d'artistes établis, de collectionneurs et de galeries d'arts de la Côte Ouest, ce qui a immédiatement propulsé Lori Earley au premier rang d'un mouvement artistique émergeant.

Sa reconnaissance comme étant le leader féminin de la peinture contemporaine a fait d'elle une artiste très collectionnée et exposée seule à Seattle, Santa Monica et New York.

En 2007 L’Opera Gallery a présenté Anima Sola, la première exposition de Lori Earley sur la côte Est des Etats-Unis composée de dix nouvelles toiles. Pour Anima Sola, Lori Earley a présenté une collection bien ciselée, savant mélange d’art et de mode.

Inspirés par des icônes de la mode telles Alexander McQueen ou Jennifer Nicholson, les portraits ésotériques  évoquent à la fois des humeurs poignantes et des vêtements délicats. Chaque peinture à l’huile requiert une grande maîtrise technique et une parfaite exécution. Le travail préliminaire à l’œuvre se traduit dans une multitude de croquis qui précisent çà et là les décors minimalistes et le contexte évocateur. L’artiste arrange ensuite une séance photo avec un modèle afin de capturer une expression et de figer une pose précise. Après quoi, elle crée un croquis définitif d’après photo et se met à peindre à l’huile.

Pour sa nouvelle série de peintures, les modèles ont posé dans des robes crées par Jennifer Nicholson. Cette créatrice de mode est une collectrice avide des travaux de Lori.
Grâce à cette approche innovatrice, Earley arrive à rendre un point de vue unique sur les vêtements de la créatrice et à les sublimer dans un autre médium. Lori Earley mêle une beauté tangible à un monde onirique très complexe. Les figures allongées qui évoluent dans un cadre atmosphérique et les portraits mélancoliques aux yeux démesurément grands de l'artiste semblent intemporels, énigmatiques et entourés de mystère.

Aux yeux de Lori Earley, la mode est un moyen pour la femme de transmettre de l’émotion et de la beauté. L’incroyable expressivité des visages, l’éclairage subtil et l’habileté de l’exécution participent de la perfection visuelle de chaque peinture. Au vu du temps qu’il lui faut pour achever une seule et unique pièce, ce n’est qu’une fois par an que Lori Earley expose de nouveaux travaux au public.

Au delà de la haute couture, Lori Earley est également inspirée par les techniques picturales de J.W. Waterhouse, John Singer Sargent, William Bougeureau et Steven Assael, de même qu’elle admire le travail de contemporains comme Camille Rose Garcia, Ray Caesar et Floria Sigismondi.   

http://www.loriearley.com/

Jeune illustrateur et coloriste brésilien, Will Murai est sans conteste mon énorme coup de coeur de ces derniers mois. Je vous laisse découvrir son portfolio récemment mis à jour avec des illustrations tantôt glamour tantôt graphique et drôle. Will Murai travaille entre autre pour des magazines, des comics, des éditeurs de tee-shirt ou des agences de pub. 

http://willmurai.com